A la suite d’une inondation deux peintures de paysages de François Boucher (1703-1770), d’une collection particulière, ont été traitées à l’atelier avec d’immenses précautions. L’importante infestation fongique du revers des toiles, entrainées par un taux d’humidité relative (HR) défavorable avant la découverte de ce sinistre sur les œuvres, avait déjà entrainé des conséquences sur les faces peintes. Il a fallu, en urgence, stopper les sporulations et les supprimer en évitant la dispersion alentour des spores, puis assurer un traitement antifongique adapté pour éviter le retour de ces biodétériorations (surveillance assurée à l’atelier), nettoyer et restaurer les couches picturales de ces deux œuvres, etc.